On facelessness, riding frogs
and singularities of the plural
       Absence de visage, grenouille
équestre et pluriel singulier

frog rider

Cochonfucius once was concentrating on having no head. His facelessness was staring in his face. "Hoc est porcus sine vultu", said the Master. Since he did not know any Latin, he could not quite understand what he was saying.        Cochonfucius se concentrait sur sa propre absence de visage. Elle en vint même à le dévisager. « Hoc est porcus sine vultu », dit le Maître. Ne sachant pas le latin, il ne comprenait pas clairement ce qu'il venait de dire.
Suddenly, there came a messenger, bringing an invitation to a ceremony. The Master read the letter, and discovered that it was signed "Wumian the Frog Rider". The Master said: "I cannot tell if a Frog Rider is a frog who rides, or some creature who rides frogs. Since this person uses an ambiguous phrase to name himself, I shall ignore his invitation".        Soudain survint un messager porteur d'une invitation à une cérémonie. Le Maître lut la lettre et s'aperçut qu'elle était signée « Wumian, Grenouille Equestre ». Le maître dit : « Je ne sais pas si une Grenouille Equestre est une grenouille qui monte à cheval, ou une grenouille qui se laisse chevaucher. Puisque cette personne se désigne en termes équivoques, je décline son invitation. »
      

Zhuangsheng xiao meng mi hudie

      
The drifter came and sang a song in Chinese, about Zhuang, "in his garden of butterflies dreaming". The Master instructed him. "Since Zhuang was actually dreaming that he was a butterfly, you should not use a plural form. In his dream, he was one butterfly, not a group of them." The drifter answered respectfully: "Since I was singing in Chinese, I used a noun phrase that is neither singular nor plural. Only if our words are later translated in Western languages could such a mistake occur."


"Having no head, one is sometimes brainless", concluded the Master.
       Le gyrovague survint alors. Il chanta une chanson chinoise, sur le vieux Zhuang « et les papillons de son rêve ». Le maître l'instruisit. « Etant donné que Zhuang rêvait qu'il était lui-même un papillon, tu ne dois pas les mettre au pluriel. Il fut en rêve un seul d'entre eux, et non plusieurs. ». Le gyrovague lui répondit respectueusement : « J'ai chanté cela en chinois, j'ai donc employé un groupe nominal qui n'est ni au singulier, ni au pluriel. Ce n'est que si l'on traduit nos propos dans une langue des habitants de l'Ouest qu'une telle erreur sera possible. ».


« A vivre sans tête, on se retrouve sans cervelle », conclut le Maître.