les caresses
Qui sait où sont les racines du vent ? D'où vient sa vie ? Du ciel ou de la terre ? L'arbre cherchait la clef de ce mystère, Aimant ce corps invisible et vivant. Mais lui, le vent, se demandait souvent Comment peut vivre un arbre solitaire, Presque toujours occupé à se taire... Que contenait ce silence éprouvant ? L'arbre et le vent, de leurs mots poétiques, Ont tissé leur dialogue fantastique ; Et mon sonnet ne sait pas l'imiter. On dit qu'après le coucher du soleil Ils ont goûté un plaisir sans pareil... Mais dans un temps quelque peu limité. |