le grand Charles
Jeanne affronta l'Anglais tout un jour de juillet, Qui à la fin du jour de partout s'enfuyait. Or, s'étant endormie, elle vit, sans armure, Un chevalier français à la haute stature Qui d'une main sur elle, en douceur, s'appuyait, Tout en lui demandant si point ne l'ennuyait. Jeanne qui lui trouvait une bien noble allure Le pria de narrer sa dernière aventure. Charles, précisa-t-il, est le nom que je porte. Avant que les Anglais du malheur ne la sortent, La patrie en mon temps bien des maux a souffert. Jeanne, un peu incrédule, écoute le grand Charles Et songe à ce qu'il dit. Puis d'autre chose ils parlent, C'est de guerre et de paix, du ciel et de l'enfer. |