la colonie virtuelle
Cette intervention
pésente une colonie virtuelle.
Une étrange aventure survint pendant le printemps
de la mouvance huitième du tremblement septième.
Un pangolin contemple son écosystème en déréliction.
Il voudrait construire une symbiose avec une chouette,
mais cela ne marche que partiellement.
Son bilan énergétique est modeste.
Innombrables sont les tablatures diurnes et nocturnes,
ainsi que les séjours sur un territoire qu'occupe une colonie de fourmis virtuelles.
Heureusement, il est facile de se désaltérer le matin ou le soir.
Une fourmi virtuelle commence à écrire
la chanson de la colonie sur des écorces de bouleau.
Le pangolin emporte ce document dans une caverne. Il continue son voyage
en abandonnant pour un temps ce fardeau précieux.
Quand il remet ses pattes dessus, ce n'est plus pareil, comme si quelqu'un
avait donné deux fois le texte au poisson traducteur. Il décide de retrouver
la formulation originale, et va dans la steppe avec les écorces fatidiques.
Il narre le récit aux animaux de la steppe, mais
cela énerve le rhinocéros
et le piaf qu'on appelle
ugupu aussi.
Le rhinocéros introduit les écorces de bouleau dans un
appareil de son invention, mais, comme le récit est inachevé,
cela produit un grand désordre.
Alors, les animaux regrettent que le métaphysicien
des choses molles
ne puisse venir dans cette steppe maudite pour trouver une fin,
au moyen du botulisme, à ce scénario.
Une fourmi virtuelle possédant le grade de général
donne aux animaux des ordres bizarres.
Les choses demeurent peu claires pour le lecteur.
Comme le récit est inachevé,
cela produit un grand désordre. Que ne suis-je un auteur !