Qu'une mouche se pose sur le nez du pape, c'est plus probable que l'inverse. Cette sage remarque de Monterroso donne le ton du recueil, qui traite successivement des mouches, du mouvement perpétuel, de la fuite des cerveaux, des bénéfices et maléfices de Jorge Luis Borges, de la fécondité littéraire, des palindromes, de maris jaloux, de primates qui écrivent, de comment se débarrasser de ses livres, des bonnes, de la solennité, de la vie en commun, et de bien d'autres choses. Chacun de ces brillants essais est précédé d'une citation poétique sur les mouches, car ces messagères du destin sont censées fournir le fil conducteur de ce recueil hétéroclite. Les mouches, la poésie et une curiosité universelle : tels sont les ingrédients de ce curieux mélange. | ||