est-ce que les grimoires se cachent pour vendanger ?
Cochonfucius vu par Stéphane Cattaneo








Cette intervention parle des grimoires déformants.





Est-ce que les grimoires se cachent pour vendanger ? Allons, mes grimoires de ce beau printemps, apprenons à skier. Nous rafistolons notre canular téléphonique, et non notre guidon de vélo. Le printemps est la bergamote des patates aux herbes.



Chercheur d'or, essayant de rester impassible
Devant le flot de boue que t'oppose le sort,
Tu laisses ton esprit reprendre son essor
Même si l'horizon n'affiche aucune cible.

Dans ce monde onirique aux couleurs indicibles,
Les chemins sont trompeurs, car ils n'ont pas de bords.
Mais, te laissant flotter sans l'ombre d'un effort,
Tu as su parvenir aussi loin que possible.

Un trésor près d'ici, ce n'est guère plausible.
Nos travaux, cependant, ne sont pas trop risibles :
Ils nous ont fait aimer la lumière du Nord.

Ils nous font distinguer plusieurs sortes de cribles,
Brandir des lumignons dans cette nuit terrible,
Et, peu avant le jour, arriver à bon port.


Puisqu'il fait revenir le printemps, nous aimons notre hiver ; en notre automne, nous vendangeons, car la rouille mange le troll. Sera vraiment à toi ce que tu abandonnes, si ton cake aux anchois est fade, il n'est pas monotone.

Tous nous perdons la vie sur terre, un soir au margoulin des pois cassés : quel plaisir, ce sera notre projet pharaonique.


On dirait une hermine de Cochonfucius ou un kangourou dans le fil à plomb...