Johann Wilhelm Ritter, qui vécut de 1776 à 1810, est l'exemple par excellence d'un physicien romantique. Pour un tel homme, l'expérimentation est une voie royale vers l'enrichissement de l'expérience interne de la conscience. Peu de temps avant sa mort, il livre ce recueil de sept cents Fragments de quelques lignes, qu'il accompagne d'un avant-propos dans lequel il les attribue à un jeune ami trop tôt disparu. | ||