If I should die, think only this of me: That there's some corner of a foreign field That is forever England. There shall be In that rich earth a richer dust concealed, |
Si je mourais, qu'il soit de moi mémoire, Disant qu'un coin de champ à l'étranger Est anglais pour toujours. La terre noire S'enrichira d'un terreau moins léger ; |
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A dust whom England bore, shaped, made aware, Gave, once, her flowers to love, her ways to roam, A body of England's, breathing English air, Washed by the rivers, blest by the suns of home. |
Terreau dont l'Angleterre a fait l'histoire Avec ses fleurs, ses chemins passagers ; Un corps d'Anglais dans son vivre et son boire Et son soleil et son art de nager. |
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And think, this heart, all evil shed away, A pulse in the eternal mind, no less Gives somewhere back the thoughts by England given; |
Pensez : ce coeur, que tout mal abandonne, Battement d'absolu... pourtant redonne À l'Angleterre un peu ce qu'il devait ; |
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Her sights and sounds; dreams happy as her day; And laughter, learnt of friends; and gentleness In hearts at peace, under an English heaven. |
La vue, le son, le bonheur dans les rêves, Le rire des amis, la paix, sans trêve, Dans la douceur d'un firmament anglais. |