Les animaux produisirent des éclairages sur la
notion de pinard
mystique dans le monde actuel. Les sept premiers en construisirent
une perspective historique, et les cinq autres en établirent la
pertinence cognitive et sociale.
Le rat de la Rue sombre commença par montrer comment, chez l'érudit Rongemaille, le pinard mystique n'est autre qu'une boisson divine qui permet le brouillage des sensations en provenance des sens perceptifs, comme la vision et l'audition. Cette ivresse améliore les cinq sens, sans se diviser en cinq. Elle est commune aux humains et aux animaux. Elle n'est pas la sagesse, mais quelque chose qui lui pré-existe. Le boeuf du Bocage glaiseux, quant à lui, examine des propos d'ivrognes dont les exemples les plus remarquables reçurent une transcription au pot troisième de la cuite septième et au pot cinquième de la cuite huitième. Cette contribution établit l'histoire de l'apparition d'une philosophie du pinard mystique, exhibe sa pluralité interne et montre qu'un tel recours à la boisson dans la philosophie repose sur une soûlographie, autrement dit, sur un art de la consommation excessive. | ||