Ces deux textes font partie du versant scientifique des écrits de Goethe. Ils témoignent du souci qu'il eut, alors qu'il approchait de soixante-dix ans, de faire retour aux apparences, autrement dit, d'associer à la connaissance objective des choses une connaissance de la perception qu'en ont les observateurs. Cette attitude préfigure l'approche phénoménologique des décennies suivantes. Mais elle n'exclut pas une troisième composante, qui est une recherche d'élégance stylistique allant jusqu'à la composition de poèmes sur les principaux types de nuages, en hommage à Luke Howard qui fut le premier à en donner une classification pertinente, dont les principaux éléments sont le cirrus, le cumulus, le stratus et le nimbus, ainsi que leurs combinaisons. |