1 Cité par
Blanchot, EI, p 342.
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2 Ibid., p 328-329.
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3 Ibid., p 97.
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4 Ibid., p 102.
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5 Blanchot, LS, p 36.
6 S'en remettant en dernière
instance à L'Autre qu'il distingue radicalement de L'Un,
Blanchot entend sortir du discours métaphysique et échapper
à la dictature de la totalité. En effet, si l'Autre
détient la vérité de L'Un, l'épreuve
de la vérité à laquelle l'Autre accule ne
dit pas tant la compréhension de l'être par l'étant
que l'imperfection de leur rapport, l'incohérence profonde
de leur dialogue (Cf E.I note en bas de page p 32-34).
7 Pierre Klossowski, Introduction au
Gai savoir de Nietzsche, collection 10/18, 1977, p 26.
8 Cité par Heidegger, Essais
et conférences : Qui est le Zarathoustra de Nietzsche ?,
Gallimard, 1984, p 133.
9 Blanchot souligne dans l'E.I (p 169,170)
la profondeur de la pensée d'Isaac Luria selon laquelle
la création du monde est un acte d'abandon de Dieu (le
Tsimtsum) : « (Comme si la création du monde, ou son
existence, évacuait Dieu de Dieu, posait Dieu comme manque
de Dieu et avait donc pour corollaire une sorte d'athéisme
ontologique qui ne pourra être aboli qu'avec le monde lui-même.
Là où il y a un monde, il y a douloureusement défaut
de Dieu.) ».
10 Blanchot, LS, p 45.
11 Heidegger, Chemins qui
ne mènent
nulle part, op. cit., p. 263.
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12 Ibid.
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13 Ibid, p 253.
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14 Ibid, p 272.
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15 Ibid. p 271.
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16 Blanchot, LS, p 44.
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17 Ibid.
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18 Husserl, Méditations
cartésiennes,
I, 6.
Que Blanchot ait reproché à
Husserl, rejoignant ici la critique sartrienne, de faire de la
phénoménologie une philosophie solipsiste (une égologie),
ne nous empêchera pas de voir des points communs entre ce
que nous pourrions appeler une philosophie de l'événement
propre à Blanchot et l'expérience transcendantale
telle qu'elle est conçue par Husserl. Que pour Blanchot
l'expérience transcendantale, qu'il se refuse d'ailleurs
à nommer comme telle, ne soit pas une expérience
de nature épistémologique au sens où elle
ne découvre pas tant la vérité du savoir
que son leurre essentiel, n'exclut pas - et c'est là le
point capital - qu'elle soit, de même que pour Husserl,
« d'inhérence irréelle ». (Méditations
cartésiennes I, 11). Maintenant nous devons dire que la
réduction à l'ego telle qu'elle est préconisée
par Husserl ne signifie pas tant la constitution d'un monde
« égocentrique »
qu'intersubjectif, c'est à dire d'un monde où le
Moi se révèle être constitué par une
infinité de subjectivités. La critique de Sartre
n'en reste pas moins pertinente lorsqu'elle affirme la souveraineté
de la conscience et non plus du Je - « Le Monde n'a pas créé
le Moi, le Moi n'a pas créé le Monde, ce sont deux
objets pour la conscience absolue, impersonnelle, et c'est par
elle qu'ils se trouvent reliés (La transcendance de l'ego,
Vrin, 1988, p 87) - ; mais n'est-ce pas encore une façon
de dire après Husserl qu'« un des côtés
du merveilleux « être pour soi-même »
de l'ego » est en premier lieu que « la vie de la conscience
se rapporte intentionnellement à elle-même »
(Méditations cartésiennes II, 18) ?
19 Introduction au Gai savoir, op. cit.,
p 24.
20 Blanchot, LS, p 74.
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21 Ibid. p 44.
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22 Ibid . p 45.
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23 Ibid. p 45.
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24 Heidegger, Essais et conférences,
op. cit., p 142.
25 Si Blanchot et Heidegger usent d'un
même mot pour désigner une absence de fondement
(Cf l' EI p 389, La coupure : l'écriture hors langage),
le fait que là où Heidegger se rattache à
un logos ontologique Blanchot opte pour une écriture non
manifeste - inexistante pourrions nous dire, au sens non privatif
du mot - nous oblige à les distinguer avec netteté.
Deux philosophies du langage se profilent alors, inconciliables,
l'une, celle de Heidegger, pouvant se définir comme « saisie
par l'ouïe qui saisit par le regard » (EI p 390), quand
l'autre, celle de Blanchot, refuse de s'énoncer en terme
de possibilité.
26 Maurice Blanchot, EI, p 450.
27 Que l'on pense au double registre
fictionnel et critique qui caractérise surtout Le Pas au-delà
et L'Ecriture du désastre pour ce qui est du fragment bien
sûr, mais aussi du collage et de la série (thématique).
28 Jean-Marie Pontévia, Tout
a peut-être commencé par la beauté, vol. II,
William Blake & Co Edit., 1995, p 217.
29 Maurice Blanchot, EI, p 456.
30 Jacques Derrida, De la grammatologie,
Editions de Minuit, 1985, p 211.
31 Blanchot, EI, p 261.
32 Blanchot, L S, p 149.
33 PF, p 136.
34 Blanchot, A, 1992, p 241.
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35 Ibid., p 202.
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36 Ibid.
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37 Histoire et psychanalyse, entre science
et fiction, Gallimard, 1987, p 178.
38 LS, p 13-14.
39 Husserl, Idée directrices pour
une phénoménologie, Gallimard, 1989, p 104.
40 Cf E.I p 447-450 et 456-458.
41 L'usage de la lecture, Mercure de
France, L'oeuvre critique de Maurice Blanchot, 1979, p 200.
42 Yves Bonnefoy, Préface à
Igitur, Divagations, Un coup de dés de Mallarmé,
Gallimard, 1976, p 17.
43 Op. cit., p 213.
44 Nietzsche, O.C., Zarathoustra,op.
cit., p 326.
45 Blanchot, A, p 328.
46 op. cit., vol. II, Zarathoustra,
p 326.
47 Deleuze et Guattari, Qu'est-ce
que la philosophie ?, Editions de Minuit, 1991, p 9.
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48 Ibid., p 9.
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49 Nietzsche, Le gai savoir, fg 339,
10/18, p 329.
50 Phénoménologie de l'Esprit,
op. cit., p 314.
51 Cité par Jean Libis in Le
mythe de l'androgyne, Berg International Editeurs, 1980, p 204.
52 Cf Blanchot, L'EL,
p 333 : « L'espace
du poème est tout entier représenté par ce
et qui indique la double absence, la séparation à
son instant le plus tragique, mais la question de savoir s'il
est aussi le et qui unit et qui relie, le mot pur en qui le vide
du passé et le vide de l'avenir deviennent présence
véritable, le « maintenant »
du jour qui se lève,
cette question est réservée dans l'oeuvre, est ce
qui dans l'oeuvre se révèle en faisant retour à
la dissimulation, à la détresse de l'oubli. »
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53 Ibid., p162.
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54 Gramma 5, Lire Blanchot II, Le côté
de Claudia ou Madame Moffat balaiera tout ça, 1976, p 91.
55 Françoise Collin, Maurice
Blanchot et la question de l'écriture, op. cit., p 109.
L'interprétation de Françoise Collin s'inscrit dans
une problématique du visible et de l'invisible qui, sans
être la nôtre, se déploie néanmoins
dans un même horizon, celui de l'origine et de l'altérité.
56 MV, p 85-86.
57 Gramma 5, op. cit., p 95.
58 C'est une position que conteste Anne-Lise
Schulte Nordholt dans la mesure même où elle récuse
la distinction sensible/symbolique. Elle rejette l'interprétation
néanmoins convaincante de Françoise Collin selon
laquelle l'écriture au neutre aurait pour fonction essentielle
de nier le sensible afin de rendre possible l'accès au
symbolique. Elle défend ainsi une conception du neutre
comme exaltation des contraires sans prendre en compte le changement
de nature qui affecte une sensibilité poussée à
son extrémité, c'est à dire jusqu'à
l'insensibilité comprise non pas comme une négation
de la sensibilité au sens réactif du mot mais comme
son accomplissement.
59 Jean Libis, op. cit., p 211.
60 MV, p 84-85.
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61 Ibid., p 86-87.
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62 Ibid., p 87.
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63 MV, p 86.
64 Maurice Blanchot, LS, p 118.
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65 Ibid., p 119.
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66 Mallarmé, op. cit., p 251.
67 Blanchot, LS, p 80.
68 Blanchot, EI, p 391.
69 PF, p 40.
70 Meschonnic, Poésie sans réponse,
Maurice Blanchot ou l'écriture hors langage, Gallimard,
1978, p 87.
71 Gaètan Picon, op. cit., p
214-215.
72 Blanchot, PF, p 44.
75 Blanchot, L V, p 122.
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|
76 Ibid.
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77 Op. cit., p 204. Que cette figure
reflète « un aspect de la terre » ne contredit
pas la nécessité dans laquelle se trouve tout esprit
humain de rencontrer au sein de son imaginaire une figure humaine,
mais dévoile plutôt le lien essentiel qui relie l'homme
à la nature.
78 Jean Libis, op. cit., p 122.
79 EI, p 448.
80 Op. cit., p 189.
81 Vladimir Jankélévitch,
L'ironie, Flammarion, 1994, p 60.
82 ED, p 77.
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83 ibid., p 112.
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84 LS, p 81.
85 Cf Jankélévitch, op.
cit., p 20 : « Bien que toute connaissance n'ironise pas ouvertement
sur son objet, on peut appeler la conscience une ironie naissante,
un sourire de l'esprit. »
86 Blanchot , ED, p 79-80.
87 Jankélévitch, op. cit.,
p 22.
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88 Ibid., p 37.
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89 Deleuze, Logique du sens, op. cit.,
p 288.
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90 Ibid., p 289.
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91 Racine, Phèdre, Acte II, scène
II.
A cet égard il est juste de dire
de Phèdre que c'est une tragédie de la parole (Blanchot
dit du silence, mais cela revient au même, l'important étant
de souligner à quel point la communication est liée
au secret), en ce sens que cette parole tragique qui émane
aussi bien de Phèdre que d'Hippolyte ne peut s'accomplir
que dans la mort. Comme Blanchot l'écrit dans Le Mythe
de Phèdre (FP, p 82), « La passion de Phèdre
appelle l'ultime écroulement comme sa fin. Elle a besoin
de l'abîme pour se consommer. Elle exige la ruine. Sur elle
rien ne peut se construire. Son empire, c'est
l'anéantissement ».