le prince
Quand le serpent a cru à l'amour de la rose, Il a, envers le prince, usé de son pouvoir, Endormant cet enfant qui au désert repose Et que ne trouble plus la lumière du soir. D'un amour impossible à souffrir je m'expose, Mais il n'est nul serpent que je puisse aller voir Pour obtenir de lui la salutaire dose Par quoi je vous dirais à tous un au revoir. Je dois mener ainsi ma vie sur cette terre, Je veux te consoler, princesse solitaire, Mais plus je veux le faire et moins je sais comment. Si quelqu'un m'avait dit autrefois cette histoire, Je n'aurais pas été capable de la croire... Tant de douceur pourtant au coeur de ce tourment. |